après avoir exploré différentes manières de faire des sessions audio+visuelles improvisées à quatre, nous sommes finalement revenu.e.s à notre problématique initiale: comment investir un espace avec une image en mouvement ?
deux cases étaient cochées. nous savions créer une image en mouvement et nous savions la projeter dans un lieu, mais il nous manquait la colonne vertébrale. l’élément porteur de sens, celui qui dirigerait nos échanges et les mettrait en perspective.

investir un lieu, c’est lui offrir la trace de notre passage. nous avions besoin de nous sentir utiles dans les lieux que nous habitions. convaincu.e.s que la poésie a toute sa place dans l’art de la contestation, nous profitons de la lumière émise par nos projecteurs pour nous sensibiliser aux impactes de la pollution lumineuse sur la biodiversité. 
en d’autres thèmes: être un petit lampion dans un grand bassin lumineux.

nous assumons pleinement ce paradoxe et nous nous complaisons à utiliser la lumière comme moyen d’explorer l’étendue des possibilités de traitement du sujet.

parasol collective: quand la lumière devient un acte poétique.